Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Historias de mate y de argentinos

19 avril 2009

Un dimanche à Buenos Aires

Ce que j'apprécie dans cette ville c'est que même le dimanche il y a quelque chose à faire, un marché à visiter, un alfajor à manger.
Certes je commence à connaître les activités à faire le dimanche mais chaque fois je prends le même plaisir à déambuler dans les rues vidées du centre ou pleines de touristes du quartier de San Telmo.
La semaine prochaine arrive Claire et nous allons dans le nord aux chutes d'Iguazu et voir les missions jésuites  (en faisant peut être un détour par le Paraguay). Un petit road trip que j'attends avec impatience.

DSCN3211




















DSCN3213




















DSCN3220




















DSCN3221

DSCN3222

DSCN3223

Publicité
Publicité
16 avril 2009

Impressions

Cela fait déjà presque une semaine que je suis arrivée et je me perds encore dans mon quartier. Cependant j'ai déjà repris mes réflexes argentins, ceux que j'avais perdu il y a quelques mois, comme si en réalité je n'étais jamais vraiment partie, comme si le trépidant de la ville m'avait déjà engloutie toute crue.

Après mon entretien pour donner des cours de français dans un institut, je décide de faire un détour par le jardin botanique. Je n'y avais jamais mis les pieds, je l'avoue,surtout par fainéantise... je me suis délectée de cette mini forêt tropicale au coeur de la ville. Une vraie poche d'oxygène dans le bruit étourdissant parfois de la circulation, une forêt semi-tropicale où les seuls maîtres sont les chats se délectant au soleil. On s'assieds quelques minutes devant la grande verrerie et on se projecte immédiatement dans le Buenos Aires triomphant des années fastes au début du siècle, le temps où l'Argentine comptait parmi les grands de ce monde. Buenos Aires n'a en effet pas perdu de sa splendeur d'antant et à chaque coin de rue subsistent des traces de cette époque perdue grâce à une facade d'immeuble vieillie, à un porche décrépi ou à une verrerie abandonnée, encore protégés, on ne sait comment de la pollution visuelle et des gratte-ciels qui ont envahi la ville.

C'est le Buenos Aires que j'aime. Cette dualité qui existe dans la ville et dans la société argentine, cette ville trépidante , à la fois moderne et  ancrée dans le passé, figée dans un passé fastueux donc elle porte encore les marques. Ce Buenos Aires orgueuilleux et fier, presque autant que les argentins eux-mêmes. Cette même dualité, moins glorieuse, se retrouve dans la société, entre les nantis et les exclus, les riches et les pauvres. On oublie vite la pauvreté qui fait mal à voir, celle de ces enfants faisant la manche dans le métro, et malheureusement on s'y habitue trop facilement, pensant que c'est la fatalité et l'oubliant parfois, ou l'ignorant involontairement.

Je ne sais pas si je me lasserai un jour de marcher dans cette ville, si je me fatiguerai de courir sans arrêt. La vie ici est loin d'être idilique, surtout quand je vois que le mois prochain, le gaz augmentera de 30%, que je vais devoir encore faire la queue 2heures pour retirer de l'argent à la banque, que je vais devoir revenir 10fois au service des migrations pour faire mes papiers, où quand je vois la violence à la télévision où le manque de savoir-vivre de certains. Mais je crois que c'est le prix que je suis prête à payer pour vivre mon rêve, et pour vivre dans une société où certaines valeurs n'ont pas disparu comme chez nous en Europe, où heureusement le matérialisme et le consummérisme à outrance n'ont pas corrompu toute la société. Je ne supportais plus le "m'as-tu vu"français, la mauvais humeur constante, les plaintes continues, cette société tournée vers son nombril et ses propres psychoses .

Il suffit juste d'ouvrir les yeux pour voir ce qui se passe ailleurs...

14 avril 2009

Arrivée

Retour à la civilisation après l'installation aujourd'hui d'internet

 

Après un voyage très éprouvant (beaucoup de turbulences et des grecs dans l’avion extrêmement bruyants et qui ont passé la nuit à se jeter les oreillers dessus), je suis bien arrivée à Buenos Aires vendredi dernier, sous un soleil radieux et une chaleur plus que la bienvenue après l’hiver havrais. En apparence, rien n’a changé ici en 8mois, sauf les prix qui sont monté en flèche et qui se rapprochent beaucoup de nos prix français, malheureusement… Les argentins conduisent toujours aussi mal, klaxonnent toujours autant, la ville est toujours aussi trépidante et désordonnée et les argentins sont toujours aussi arnaqueurs…je ne compte plus le nombre de fois en 4jours où soit on ne m’a pas rendu la bonne monnaie, où j’ai payé plus cher, où le taxi m’a balladée….c’est normal, je suis en Argentine !

 

Mon premier réflexe en arrivant a été de manger des empanadas et du dulce de leche…une renaissance !!

Mon appart et mon quartier sont supers… une très bonne surprise à mon arrivée. Ma rue est toute ombragée d’arbres immenses, l’appart est lumineux, très propre, avec tout le confort, je suis comme un poisson dans l’eau ! Je commence à me repérer dans mon quartier, histoire de ne pas faire des tours de paté de maisons de trop en taxi où de demander mon chemin 20fois et paraître pour une gringa perdue !

 

 

Je suis à une dizaine de cuadras de mon travail donc je peux y aller à pieds. Le magasin où je travaille est superbe, tout luxueux, avec un patio ouvert. Je travaille au premier étage du magasin avec les 2 responsables et les tâches qui me sont attribuées pour le moment m’intéressent beaucoup : je vais devoir constituer un dossier illustré de la marque pour envoyer aux clients étrangers en anglais, espagnol, français et portugais (descriptif de la marque, prix…), je vais en même temps faire de la prospection et devoir contacter des magasines et revues pour faire passer nos produits. La lingerie que nous proposons est vraiment raffinée, avec un esprit très baroque, des frous-frous…tout ce que j’aime ! Je travaille 3jours par semaine ce qui me laisse pas mal de temps libre pour chercher un autre taf. D'ailleurs j'ai un entretien jeudi pour donner des cours de français.

Le quartier où je bosse et où j'habite est superbe (Palermo Soho), des petites maisons de style colonial basses, des petites rues pavées et ombragées….tout le Buenos Aires que j’aime !

Donc pour le moment tout va bien et il n’y a aucune raison que cela change !

Quelques photos pour vous faire envie....

La vue depuis mon appartement et ma cuadra

DSCN3193

DSCN3199

Mon immeuble

DSCN3198

DSCN3197

21 mars 2009

Sur le départ

Et voilà, nous y sommes à nouveau...Je repars en Argentine, un an après jour pour jour.
Départ prévu le 9avril, en espérant que cette fois ma valise ne restera pas à Paris.
drapeau_argentine_2
Je pars donc pour faire mon stage de 2ème année de Master, le dernier avant le grand saut dans la vie professionnelle (argentine). Je vais travailler pour une petite entreprise qui commercialise de la lingerie fine un peu partout en Argentine et qui commence son activité d'exportation. Les tâches paraissent variées et j'ai un bon feeling avec ce stage, en espérant avoir raison!

Je vais habiter dans le bouillonnant  et cher à mon coeur quartier de Palermo dans un petit studio qui m'a l'air bien sympathique. (confirmation bientôt).

Après Bayonne, Pau, Bordeaux puis le Havre, le pigeon voyageur a décidé de s'installer à Buenos Aires.

Je vais  me remettre à alimenter ce blog et à narrer mes tribulations dans la capitale argentine....

A très bientôt

13 juillet 2008

San Antonio de Areco

Mieux vaut tard que jamais, je suis enfin allée ce week-end à San Antonio de Areco, petit village à environ DSCN2042

100km de Buenos Aires, calme et typiquement gaucho. Il reste de nombreuses maisons anciennes, aux facades colorées et au charme incroyable. La quiétude et la douceur de la campagne règnent dans cette petite ville.

DSCN2013
DSCN2026

DSCN2066

DSCN2034

DSCN2014

DSCN2017

DSCN2005

DSCN2004
Voila ce qui arrive lorsqu'on veut manger quelque chose d'un peu spécial: poulet avec purée de pommes et ananas. Nous n'avons pas pu savoir ce qu'était cette sorte de gélatine rouge-rose. Les boules jaunes avaient le goût de pomme....


DSCN2020

Publicité
Publicité
1 juillet 2008

Argentina

Je me souviendrai toujours avec nostalgie que l’Argentine c’est les alfajores au kiosco à n’importe qu’elle heure, manger des facturas en rentrant du boliche après avoir danse la cumbia jusqu’à 8h, risquer sa vie à chaque pied pose sur la chaussée ou dans le colectivo au pays de Fangio, le pays ou Maradona est un dieu, les panqueque au dulce de leche et les churros fourrés au dulce de leche,  dire qu’il fait froid alors qu’il fait 18º, toujours être en retard et avoir le temps, se faire promener par un chauffeur de taxi peu scrupuleux et payer sa course le double du prix normal, dire « che » tous les 3 mots, manger une glace chez Freddo et un alfajor au Havanna, se faire klaxonner/ siffler/recevoir des appels de phare toutes les 5 minutes et se faire appeler bombon dans la rue, parler avec les mains, faire du slalom sur l’avenida Santa Fe, manger des empanadas avec les doigts, ¡Cómo andas ?¡todo bárbaro por suerte ! ¿y vos ? Manger des garrapiñadas en faisant les magasins, réapprendre tous les noms de légumes et fruits et autres expressions diverses appris en cours d’espagnol, boire du maté en rentrant le soir, toujours se promener avec une liasse de billets de 2 pesos et ne jamais avoir de monnaie, manger une pizza muzzarrella en buvant une Quilmes, aller au Farmacity presque tous les jours car on a toujours quelque chose à y acheter, Macanudo/copado, des voitures que l’on ne verrait nulle part ailleurs, se faire voir appliquer un « tarif étranger » en vacances, cha cho sé, un chocolate espeso avec des churros au Café Tortoni, savoir qui est Marcelo Tinelli, ¿ Avenida Cabildo y qué ?La bouteille de Frizee on la prend à la pêche ou au melon ?

24 juin 2008

Montevideo

Comme la plupart des personnes restant en Argentine plus de 3mois, le passage par l'Uruguay pour renouveler son visa est devenue l'étape incontournable du touriste.
Le départ était donc prévu samedi matin en bateau, traversée du Rio de la Plata durant 3heures, puis 2h30 de bus pour aller jusqu'à Montevideo la capitale.

Je ne pensais pas que Montevideo était aussi tranquille. La ville était presque déserte samedi soir, ne parlons pas de dimanche! Tous les magasins étaient fermés et les seules personnes dans la rue étaient les touristes, argentins et brésiliens pour la plupart. Il faut quand même reconnaître à la ville un certain charme, puisqu'elle conserve en apparence plus de bâtiments de style colonial que sa voisine Buenos Aires. Montevideo a donc le charme de ces petites capitales, la tranquillité et le calme. Et moi ce que j'aime, c'est l'agitation, le bruit, les grandes tours et le tumulte de la ville et de Buenos Aires en particulier. Autant dire que j'étais contente de rentrer chez moi , dans ma ville dimanche soir.
De plus, je pensais que les argentins buvaient beaucoup de maté, ce n'est rien comparé aux uruguayens qui, peu importe l'heure de la journée se promènent avec leur termos et leur maté à la main! Cette petite escapade s'est quand même avérée être reposante et bien agréable, la vue dur le Rio de la Plata depuis l'hôtel y est sans doute pour beaucoup.


DSCN1842
Sortie du port de Buenos Aires

DSCN1848


DSCN1854

DSCN1864

DSCN1868

DSCN1875

DSCN1876

DSCN1880

DSCN1884

DSCN1893

DSCN1891

DSCN1897

DSCN1892

DSCN1888

16 juin 2008

Hymne ecosse

Hymne ecosse
Vidéo envoyée par alaizaeh

16 juin 2008

Mate

Encore une tradition typiquement argentine à laquelle je me suis pliée volontiers et me suis très bien habituée, le maté. Cette "herbe" qui pousse généralement dans le nord du pays dans la province de Missiones est séchée puis pilée. On la mélange ensuite à de l'eau chaud pour obtenir une sorte d'infusion.
Je pourrais en boire des litres malgré son petit goût amer. Je ramènerai en France deux bons kilos d'herbe à maté pour pouvoir faire face aux longues journées d'hiver havraises.
Ici le maté se boit à n'importe quelle heure de la journée ou de la soirée. Il est courant de voir les argentins se promener avec leur thermos d'eau chaude, leur maté (oui car le récipient s'appelle maté) à la main et leur bombilla (la sorte de "paille"en inox) à la bouche. Je songe moi aussi à m'acheter un petit thermos...
Je me suis plus que bien habituée à la vie argentine et à ses coutumes. Une amie argentine m'a même assuré que je ne rentrerai plus en France tant ma curiosité à vouloir tout goûter et mon enthousiasme à la vue de nouvelles choses était flagrant.

DSCN1706


Samedi c'était rugby: ARGENTINE-ECOSSE
match amical entre les deux nations, un jeu écossais bien développé, rapide et efficace face à une équipe argentine privée d'Hernandez (jouant au Stade Français), j'entends déjà les cris hystériques de certaines, molle et peu réactive. Un très bon moment malgré le froid, enfin l'occasion de voir que le sport en Argentine est juste quelque chose de génétique et une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie. Les sportifs sont juste des dieux idolâtrés par tout un peuple.

DSCN1681

DSCN1688
DSCN1683

Petite promenade ce dimanche au jardin japonais:
DSCN1746

DSCN1753
DSCN1752
DSCN1750

Tout cela pour se reposer après sans doute la meilleure soirée passée à Buenos Aires depuis mon arrivée:
DSCN1738
DSCN1712
DSCN1735
DSCN1736

Il était déja 6h du matin quand ces photos ont été prises, têtes fatiguées obligées

16 juin 2008

Hymne argentine

Hymne argentine
Vidéo envoyée par alaizaeh

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Publicité