Un samedi à Buenos Aires

Ce qui frappe à Buenos Aires c'est la quantité impressionnante de parcs, d'arbres et autres espaces verts. Cette ville respire la nature malgré la pollution omniprésente.

Dans le quartier huppé de Recoleta,c'est à la Plaza de Francia que j'ai décidé de me promener ce samedi afin de profiter de la douceur exceptionnelle des températures avant que l'hiver ne commence.
Je crois qu'il est impossible de ne pas aimer cette ville, ses accents du sud, sa douceur, sa nonchalance et ses contrastes. Car l'Argentine c'est avant tout un pays de contrastes. Contrastes dans les paysages, quelques kilomètres suffisent pour quitter le tumulte de la ville pour se retrouver dans un vrai havre de paix à Tigre. Contrastes dans sa population,l'extrême richesse côtoie la plus révoltante des pauvretés, celle des enfants qui mendient mais aussi contraste dans son développement, les hauts gratte-ciels des multinationales dominent outrageusement les "villas" favelas argentines, constructions de misères de taule et de gravas où s'entassent les oubliés du développement argentin.
Cette ville reste quand même envoutante et déroutante. On est souvent perdu, ne sachant pas vraiment si l'on se trouve en Europe ou en Amérique Latine tant la ressemblance est parfois frappante avec certaines villes espagnoles ou italiennes. Buenos Aires rappelle la nonchalance et la douceur de vivre de ces villes qui malgré leur allure de mégalopole ont su garder une part d'authenticité .La gentillesse des gens et leur ouverture d'esprit est là pour nous rappeler que nous sommes bien en Amérique Latine, que nous sommes bien à Buenos Aires, cette ville où j'en suis sure je m'installerai un jour.



L'Eglise Nuestra Senora del Pilar, à côté de la Plaza de Francia y du cimetière de Recoleta, est l'une des plus anciennes de la ville. D'une architecture typiquement latino américaine, elle est dédiée à la Virgen del Pilar. L'intérieur est absolument baroque, outrageusement décoré de moulures dorées. Un petit joyau.

Le cimetière de Recoleta abrite les plus grands noms de l'histoire argentine: Sarmiento, Dorrego, Figueroa...d'illustres héros des Guerres d'Indépendance, symboles fondateurs de la Nation.
Dans une petite allée se trouve le caveau de la famille Duarte qui abrite le cercueil d'Eva Peron (Duarte étant son nom de jeune fille), constamment fleuri par les nostalgiques de l'Argentine Peroniste des années 40. Pour ceux que ça intéresse, petit tour sur wikipedia.



Juste à quelques cuadras de ma maison, la tristement célèbre Escuela Mecanica de la Armada, haut lieu de la détention et de la répression pendant la dictature militaire.

Petit retour dans le quartier de San Telmo:

Comments

[Angel]

Hello ma biche!
Merci pour cette petite visite authentique!!
Je crois que cette année on aura du fric à se faire avec l'expo photo!
Pressée de vous rejoindre la semaine prochaine!!!
Bisous!!

[alkisala]

de voir à travers tes photos, les endroits que j'ai visité il y a qq années déjà... Je suis ravie que cela te plaise et je trouve que tu t'en sors tellement bien ! vivement que tu nous racontes tout ça en live à ton retour, quand tu auras le temps bien sûr.
Gros bisous poulette et prend un maté à ma santé !